Thursday, August 10, 2006

Last Days

Réalisé par Gus Van Sant
Avec
Michael Pitt, Lukas Haas, Asia Argento
Film américain.
Genre :
Drame
Durée : 1h 37min.
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Synopsis
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Blake, artiste replié sur lui-même, fléchit sous le poids de la célébrité, du succès et d'un sentiment d'isolement croissant. Réfugié dans une maison au milieu des bois, il tente d'échapper à sa vie, à son entourage et à ses obligations. Il regarde, écoute, et attend la délivrance.
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Avis personnel
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Errance et solitude pourraient résumer ce film au visuel lancinant et pénible. Ce n'est pas du bon Gus Van Sant. Entre redondance et autres moments tirés en longueur à des fins obscures, l'auteur semble se complaire dans ce qu'on pourrait appeler une dissertation de l'ennui. La thèse en serait la relative banalité d'une star lorsqu'elle est hors du monde public, la conclusion résiderait, elle, dans le titre.
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Pour seul plaisir, le spectateur n'aura que la réflexion qu'il se sera auto-suggérée face à une contemplation dénuée de tout génie, d'une platitude extrême. Ce que la caméra contemple relève heureusement le niveau, du moins pour ce qui est de l'acteur principal, les autres n'étant que des caricatures au style pénible. Trop d'irrégularité. Si la majeure partie du film est une suite de tableaux avares en intérêt on retiendra malgré tout deux moments d'extase visuelle au travers du recul que l'image prend par rapport à des performances musicales poignantes, déroutantes, dérangeantes presque.
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Tout ce qui nous est livré est du brut sans saveur, pas une once de dialogue prêtant à réflexion, pour seul bruit vous aurez le grommellement constant d'un acteur, certes doué, mais sur les épaules duquel Van Sant aura eu le mauvais goût de vouloir faire reposer tout l'intérêt du film.
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Réaliser un film pour ne rien dire est une chose, le faire sans aucun génie visuel ne pouvait déboucher que sur un mauvais résultat. Last Days ne brille pas, il est terne à tous points de vue.

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Saturday, August 05, 2006

The life aquatic


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Synopsis
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Steve Zissou, le chef de l'équipe océanographique "Team Zissou", sait que l'expédition qu'il conduit est sans doute la dernière, et son plus cher désir est de graver son nom dans l'Histoire. Parmi les membres de son équipe figurent Ned Plimpton, qui est peut-être - ou peut-être pas - son fils, Jane Winslett-Richardson, une journaliste enceinte dépêchée par le magazine Oceanographic Explorer, et Eleanor, sa femme, que l'on prétend être "le cerveau de la Team Zissou".
Tandis qu'ils affrontent tous les dangers, depuis une mutinerie jusqu'à l'attaque de pirates en passant par un "requin jaguar" plus ou moins imaginaire, Zissou est bien forcé d'admettre que tout ne peut pas être planifié comme il l'aimerait...

Avis personnel
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Doté d'un casting hors normes, La vie aquatique a étonnamment fait peu de bruit. Ce film ne fait pas partie de ce qu'on pourrait qualifier de blockbuster mais plus comme une envie du réalisateur de faire plaisir au public tout en se faisant plaisir, et ça marche! Quel pied de regarder un film débordant d'autant d'originalité, ne serait-ce que l'histoire mais aussi les trouvailles visuelles, des répliques subtiles, des personnages diversifiés au possible,... C'est encore un grand Bill Murray qui se montre ici sous un profil qui lui réussit très bien, celui d'un homme blasé. Les personnages qui gravitent dans cet univers Zissou lui permettent de former un tout chaotique mais cohérent au travers d'un humour léger, tant dans le visuel que dans des dialogues savoureux. Dialogues, justement, dont certains pourront regretter la relative abence puisqu'occasionnant de légers cassages dans le rythme.

Parmi les éléments qui apportent son charme au film on notera la présence d'une bande originale directement intégrée dans le film au travers du rôle de l'agent de sécurité, qui finalement passera plus de temps à revisiter l'oeuvre de Bowie à la sauce Bossa Nova pour le plus grand plaisir des mélomanes, ou encore cette découpe du bateau qui transcende l'idée du plateau de sitcom en permettant à la caméra d'avoir une vision globale de l'activité à l'intérieur du bateau... Malheureusement cette idée n'est pas suffisamment exploitée.

On ne pourrait évidemment pas faire l'impasse sur le fond, le réalisateur ayant choisi une trame qui semble lui être chère. L'intrigue repose en effet sur des retrouvailles familiales, après la saga de la famille surdouée dans La famille Tenenbaum c'est ici un fils qui retrouve son père aux aspects très prononcés d'un Jacques-Yves Cousteau, le clin d'oeil est évidemment voulu et appuyé. Wes Anderson s'évertue donc à présenter des familles hors du commun qui sont pourtant sujettes aux mêmes agitations que n'importe quelle autre famille. A ce titre, le prochain film à sortir du réalisateur, The Darjeeling limited, raconte encore une fois l'histoire d'une famille qui s'est perdue et qui va tenter de se retrouver.

La vie aquatique ne plaira pas à tout le monde car l'humour peut se révéler trop insipide pour certains, il ne provoquera pas ou très peu de fou rires mais il vous amusera comme rarement pour peu que vous preniez la peine d'entrer dans le jeu de l'équipe Zissou... Je ne saurais trop vous conseiller ce film qui a vraiment tout pour ne pas laisser indifférent!